À l’origine réservée aux élites, au fil du temps, la consommation de chocolat se démocratise. C’est donc naturellement par goût, et pour se distinguer, que la « bonne société » et les consommateurs avertis recherchent le chocolat d’une qualité supérieure, dès le 18ème siècle.
« Maintenant que boire du chocolat n’était plus suffisant pour se distinguer, il s’agissait d’exprimer son aisance en prenant du très bon chocolat à Bayonne, comme dans les autres villes du Pays Basque. Les élites ne renoncèrent pas à la consommation de chocolat, tandis que celle-ci se répandait dans les larges couches de la société. Au cours des collations servies aux jurants bayonnais dans le courant de l’année 1783, de prestigieux chocolats, à une ou double vanille, figuraient en bonne place auprès du café. Un chocolat confectionné sans addition de cette précieuse épice apparaissait également en ces occasions, mais sa simplicité était hautement revendiquée, car il s’agissait d’un chocolat de santé »

